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522 MEMOIRES DE PiERRE «E LESTOILE.
jeudi, vendredi et samedi. Madame de La Rocheguiôn le dit à la presidente Seguier, et que M. de Maienne lui avoit dit. M. de Villeroy le dit à un de ses amis du parti du Roy, auquel il conseilla, de se retirer.. Madame de Victry «scrivit qu'on estoit à la guerre plus que jamais. L'occasion de la rupture de la treufve se fon-doit sur la ville de Fecan, qui avoit secoué le joug de l'Union pour prendre le parti du Roi. M. de Villars, Comme estant de son gouvernement, armoit pour la secourir; ceux du Roy levoient forées pour l'em-pesçher.
Mais enfin on descouvrit que toute cette rupture de treufve estoient les doublons qu'on vouloit tirer de la bourse de l'Hespagnol. Desquels, aprés .qu'on en eust tiré ce qu'on peust, ces bruits, apostés par les principaux de la Ligue, cesserent à Paris et partout; et M. de Mayenne s'ouvrant là dessus, dit que pour un fait particulier il ne vouloit manquer de parole ; qu'il n'en avoit jamais manqué; et qu'il ne falloit rompre la. treufve là - dessus, mais accorder et appointer.
Ce jour, la coche d'Orleans fust volée, nop obstant Ja treufve, par les gens de l'amiral de Biron.
Le lundi __5 de ce mois, les nouvelles arrivées de Lion, d'une surséance d'armes accordée audit Lion pour deux mois, rompirent le voyage de madame de Nemoux, qu'on disoit estre au mecredi.
En ce mois, mourust à Paris la^mme du duc de Feria \ lequel paia content quatre mil tant d'escus, pour les draps seulement qu'il fist lever pour l'enterrement et service de ladite dame sa femme.
Pn ce mois, le curé Saint-André des Ars fist dire à
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